« Vie et mort et vie d’Antipolis », fiction, AOC media, octobre 2021.
« The Life and Death and Life of Antipolis », short story, translated by Natasha Lehrer, in Concrete & Ink. Storytelling and the Future of Architecture, ed. Theatrum Mundi / nai010, edited by Marta Michalowska and Justinien Tribillon, 2021.



Stark, nouvelle, aux éditions marcel, novembre 2018
« L’excitation retombait. À la place, une fatigue collante comme la nuit d’été. On continuait de fixer, sur l’écran, cette lune obstinée — horizon de guingois, oblique blanche et vide devenant grise selon les angles, grise mais toujours vide, toujours nue. »
La collection « prismes » des éditions marcel invite un auteur contemporain à choisir un texte du domaine public. Il s’en inspire librement pour écrire un texte nouveau. Les deux textes sont croisés et publiés ensemble. Dans Le Promontoire du songe, Victor Hugo raconte la Lune de 1863; dans Stark, Nina Leger écrit celle du 21 juillet 1969.

Mise en pièces, roman, Gallimard. Prix Anaïs Nin 2017, Prix de la Vocation littéraire 2017.
«Elle construit un palais de mémoire qui, à mesure qu’il se peuple de sexes nouveaux, se complique de couloirs, d’annexes et de dépendances. Les portes y sont toujours plus nombreuses. Elle aurait pu prendre des photos et en faire collection, elle aurait pu tenir un carnet de comptes ou de croquis, utiliser comme support un tableur ou un journal intime, confier à d’autres ses souvenirs plus ou moins retouchés, elle aurait pu oublier – elle a préféré construire un palais.»
De chambre en chambre, Jeanne rencontre des hommes. Elle verrouille des portes qui l’enferment avec des inconnus et les rouvre un peu plus tard, emportant avec elle le souvenir du sexe qu’elle a mis à nu, oubliant la personne.
Imaginons une vie qui ne serait que sexuelle.
Jeanne circule dans Paris et y trame une géographie fantasmatique. Parfois, elle tombe dans les filets qu’elle a elle-même tendus.
Une romance à un personnage. Une romance d’aujourd’hui.

Histoire naturelle, roman, JC Lattès, 2014.
« Sa beauté ne tenait qu’à un fil, elle n’était pas une force, mais un accident, un heureux hasard, le contentement d’une femme qui se sait aimée et frémit de joie à l’idée de regagner chaque soir son petit monde de tendresse poudrée. »
Sous un vernis de comédie, une relation destructrice se noue entre la narratrice et une femme qu’elle admire, observe, épie. Une spirale dévorante s’emballe jusqu’au vertige, transformant la paisible bibliothèque qui sert de scène au roman en théâtre de fureur. Sentiments ordinaires et passions extravagantes : jusqu’où peut-on prendre à l’autre ce que l’on ne possède pas soi-même?
Entre conte cruel et fantaisie réaliste, Histoire naturelle explore le thème du miroir et de l’identité.